Cette mission en République Tchèque avait pour principaux objectifs :
- de poursuivre le travail de prospection engagé depuis 2012 afin
élargir l'annuaire de contacts d'établissements agricoles secondaires
- de prospecter pour de potentiels lieux de stage correspondant aux
filières BTS ACSE/PA/APV et BTS GPN
- de rencontrer les services de l'ambassade de France (service
économique et de coopération éducative) afin de faire le point sur les secteurs
agricoles et éducatifs tchèques et d'envisager de possibles futures
coopérations
- de récolter des informations sur l'organisation du système éducatif
et plus particulièrement la place des stages dans les formations techniques et
professionnelles ainsi que l'organisation de l'apprentissage.
- visite de l'Institut Supérieur de l'Education et de la Communication en charge de la formation des enseignants
- visite de 3 établissements techniques agricoles situés en Bohème centrale et Bohème du sud
- visites de 4 potentiels lieux de stage pour des BTS ACSE/PA et GPN
- rencontre des acteurs institutionnels (service économique et Institut Français).
Deux des 3 lycées visités vont
pouvoir être proposés comme partenaires potentiels à des
établissements français demandeurs et ayant les mêmes objectifs de
mobilité. Ces lycées ont également une expérience des programmes
Erasmus+. La mobilité privilégiée par les
établissements tchèques reste la mobilité collective. Les stages
individuels sont peu prisés au niveau secondaire, mais peut être un
peu plus développés au niveau post-Maturita (dans les DiS –
diplômes techniques supérieurs en 3 ans, sorte d'équivalent de nos
BTS).
Concernant
les stages ; la mission a confirmé la difficulté de trouver
des structures d'accueil pour nos stagiaires sans passer par un
relais « établissement ». La culture du stage reste
différente de la notre : stages de courte durée, structures
partenaires des établissements. De plus, la période actuelle de
plein emploi dans le pays réduit l'attrait des entreprises pour les
stagiaires et la langue reste une barrière importante (anglais
nécessaire et pas toujours parlé dans les structures qui pourraient
accueillir des stagiaires). Le contournement de cette problématique
est envisagé en sollicitant des entreprises françaises installées
dans le pays (secteur agroalimentaire par exemple),
Concernant
la coopération éducative, en particulier avec l'institut français,
des projets pourront être envisagés pour intégrer davantage les
établissements agricoles aux projets de promotion de la langue
française (par le biais d' « 1 an en France », ou
d'autres actions).