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samedi 8 septembre 2018

Mission en République Tchèque - Avril 2018


Cette mission en République Tchèque avait pour principaux objectifs :



- de poursuivre le travail de prospection engagé depuis 2012 afin élargir l'annuaire de contacts d'établissements agricoles secondaires



- de prospecter pour de potentiels lieux de stage correspondant aux filières BTS ACSE/PA/APV et BTS GPN



- de rencontrer les services de l'ambassade de France (service économique et de coopération éducative) afin de faire le point sur les secteurs agricoles et éducatifs tchèques et d'envisager de possibles futures coopérations



- de récolter des informations sur l'organisation du système éducatif et plus particulièrement la place des stages dans les formations techniques et professionnelles ainsi que l'organisation de l'apprentissage.

Lors de la semaine passée dans le pays, plusieurs acteurs ont été rencontrés:
- visite de l'Institut Supérieur de l'Education et de la Communication en charge de la formation des enseignants
- visite de 3 établissements techniques agricoles situés en Bohème centrale et Bohème du sud
- visites de 4 potentiels lieux de stage pour des BTS ACSE/PA et GPN
- rencontre des acteurs institutionnels (service économique et Institut Français). 



Deux des 3 lycées visités vont pouvoir être proposés comme partenaires potentiels à des établissements français demandeurs et ayant les mêmes objectifs de mobilité. Ces lycées ont également une expérience des programmes Erasmus+. La mobilité privilégiée par les établissements tchèques reste la mobilité collective. Les stages individuels sont peu prisés au niveau secondaire, mais peut être un peu plus développés au niveau post-Maturita (dans les DiS – diplômes techniques supérieurs en 3 ans, sorte d'équivalent de nos BTS).

Concernant les stages ; la mission a confirmé la difficulté de trouver des structures d'accueil pour nos stagiaires sans passer par un relais « établissement ». La culture du stage reste différente de la notre : stages de courte durée, structures partenaires des établissements. De plus, la période actuelle de plein emploi dans le pays réduit l'attrait des entreprises pour les stagiaires et la langue reste une barrière importante (anglais nécessaire et pas toujours parlé dans les structures qui pourraient accueillir des stagiaires). Le contournement de cette problématique est envisagé en sollicitant des entreprises françaises installées dans le pays (secteur agroalimentaire par exemple),

Concernant la coopération éducative, en particulier avec l'institut français, des projets pourront être envisagés pour intégrer davantage les établissements agricoles aux projets de promotion de la langue française (par le biais d' « 1 an en France », ou d'autres actions).